Première partie : Rassemblement italien à Chiusaforte
Samedi 1er : Le lendemain, nous traversons tout le nord de l’Italie et arrivons à Chiusaforte vers 17h. Nous sommes les premiers Français. Le soir, nous dînons sous le chapiteau du rassemblement, et retrouvons des amis Italiens, Suisses, Français …
Dimanche 2 : Avec Stéphane et Eric, nous nous levons à 5h pour faire Vielia, côté comme un des plus beaux du secteur. Deux heures de route et trois heures de
Le soir, nous retrouvons les Français, arrivés en masse. C’est l’occasion de discuter et former des groupes. La météo annoncée étant assez sévère pour le lendemain, nous ne prévoyons rien.
Lundi 3 : La météo est épouvantable. Il a plu toute la nuit, et dès le matin, les orages grondent. Il sauce fort. J’en profite pour reposer mon genou et manger une pizza dans un village voisin. Le soir, c’est belote au camping-car.
Mardi 4 : La météo est incertaine. Nous tentons un petit canyon à côté du camp, Frondizzon. Nous sommes une large dizaine. Une fois arrivés au départ du canyon, Ivan s’aperçoit qu’il a oublié son portefeuille sur le capot de sa voiture ! Il décide de remonter et de faire le canyon tout seul … Nous, nous descendons, sous l’impulsion de Chris qui prend les choses en main d’emblée. Une belle descente
Entre-temps, le ciel s’est dégagé. Nous décidons de faire Lavarie, canyon situé à côté du nôtre. Au parking amont, il y a beaucoup de véhicules. Ce qui semble indiquer un grand nombre de personnes dans le canyon. Tant pis, après avoir vérifié qu’Ivan a bien rangé ses papiers, on y va ! Après une très agréable heure de descente dans un canyon bien sculpté, nous rejoignons une masse de personnes agglutinées autour d’une belle vasque. Il y a un rappel « technique » avec une déviation à franchir, et c’est la queue ! Nous apprenons qu’il y a en fait trois groupes devant nous. Alors que nous sommes à trois cascades de la fin, nous mettons plus de deux heures pour sortir du canyon !
Le soir, c’est repas à la pizzeria du village.
Mercredi 5 : Après la forte pluie d’il y a deux jours, nous pensons qu’il est intéressant de parcourir Cuestis, un canyon habituellement à petit débit (voire sec). Nous nous levons vers 7h pour nous rendre sur place à 8h30. Malheureusement,

Jeudi 6 : Après avoir entendu beaucoup de bien de Cuestis, nous sommes vraiment très motivés pour le faire ! Nous nous levons donc très tôt (6h) pour ne pas faire comme la veille. Le canyon commence gentiment, dans de l’eau très froide. Il s’encaisse peu, mais propose vers la fin deux belles verticales, dont la descente de l’une se fait en traversant un large arc-en-ciel. Au passage, nous avons récupéré une corde de 70 mètres, laissée en fixe par un précédent groupe. Nous avons également été rattrapés par un impressionnant groupe d’italiens qui sautaient toutes les cascades de moins de trente mètres !
Après ce sympathique canyon, il nous reste encore pas mal de temps. Le temps d’aller faire un court canyon dont on nous a dit beaucoup de bien : Foce. Dans un secteur situé à une heure de route du camp, le paysage est différent. Le canyon est une faille qui coupe finement la montagne très boisée. Durant l’accès pédestre, nous allons faire un petit tour dans une résurgence, sans rien voir d’intéressant. La descente du canyon est spectaculaire. Ici point de saut ou rappel, mais une ambiance incroyable. Parfois large comme mes épaules, et profond d’une large vingtaine de mètres, l’atmosphère est quasi spéléo. Cette délectation est malheureusement de courte durée (à peine plus d’une heure) car le canyon se termine rapidement à la confluence avec un plus gros torrent où la grève est aménagée en plage pour les touristes.
Vendredi 7 : la météo devient stable. Nous en profitons pour faire un canyon de réputation internationale : le Rio Simon. Nous nous levons tôt et partons pour
N’ayant pas oublié que notre petit village de Chiusaforte est également aux portes de l’Autriche, nous décidons que le canyon de demain sera Frauenbach, le plus beau canyon autrichien.
Samedi 8 : Nous nous levons tôt pour nous rendre en Autriche. Après un nombre infini de lacets, nous passons la frontière et débouchons dans une vallée typiquement autrichienne. Nous nous attendons à croiser Heidi dans ses prairies, mais sans résultat. En revanche, le canyon est bel et bien là. Le soleil aussi d’ailleurs. Il fait chaud et l’heure de marche d’accès est douloureuse. Le début ne paye vraiment pas de mine : un pauvre éboulis sur lequel coule un épais ruisseau. Finalement, le canyon est intéressant avec une succession de belles cascades arrosées (dont un mini-geyser) et de jolies vasques creusées. Bien belle journée pour notre première virée en Autriche.
Dimanche 9 : Pour le dernier jour à ce rassemblement, nous allons faire Prealba. Un canyon qui semble sans prétention, mais qui finalement n’est pas si mal du tout ! Il offre de très

De retour au camp, nous constatons que celui-ci s’est vidé et qu’il ne reste plus que quelques tentes éparpillées. Nous plions bagages et prenons le route vers Belluno pour notre deuxième semaine.
Deuxième partie : camp à Belluno
Lundi 10 : La météo étant incertaine (goutes passagères annoncées), nous décidons de faire deux petits canyons : val Piero et val Molin. A cette occasion, nous fusionnons avec un groupe de marseillais. Nous prenons quelques gouttes dans les marches d’approche et dans les canyons, mais rien de quoi nous inquiéter. Ceux-ci sont courts et d’une esthétique moyenne, mais avec un ou deux passages valant le coup.
Mardi 11 : Après la pluie de la veille, nous prenons la route pour gole del Sofia, un des dix plus beaux canyons d’Europe. Craignant pour le débit,
Le soir, nos amis grecs nous préparent un succulent repas, avec tzatsiki, salade au choux, oignon et citron, poulet cuisiné et parfumé… c’est délicieux !
Mercredi 12 : Deuxième tentative pour gole del Sofia. Le débit est encore
Jeudi13 : Aujourd’hui encore, un canyon d’envergure nous attend : val del Clusa. Après une bonne heure de marche d’approche on découvre un niveau d’eau très élevé et on hésite vraiment à se jeter dedans. Seul Yannis est motivé et
Vendredi 14 : Nos amis grecs nous quittent, car ils doivent prendre l’avion
Le soir, nous prenons le chemin du retour à Lyon. Nous nous arrêtons sur les hauteurs du lac de Garde pour un bivouac près du départ du canyon d’Albola.
Samedi 15 : Au réveil, la vue est magnifique, plongeante sur le lac. Le dernier canyon est donc rio
Mon anniversaire est fêté rapidement mais avec cœur et puis chacun reprend la route de son côté…
Anne-Claire et Boris Sargos
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